07 janvier 2009 - 07 janvier 2010




05/01/10

dans la chambre de tri











levé 4h45. sur le chemin de la criée, Port de pêche de Chef de Baie.

sur zone à 5h30. pour certains, la journée est terminée. on entre dans la chambre de tri. passé les bâches coupe-froid, comme j'en aurai vu l'année dernière au bureau de distribution de la Poste de Clichy-sous-Bois, mais aussi à l'entrée de la Chapelle royale du Château de Saint-Germain-en-Laye qui abrite le Musée d'archéologie nationale qui abrite une paroi du Roc-de-Sers, Charente. du reste même ambiance lève-tôt qu'à mon bureau de distribution où on s'active par la parole. bien sûr que le personnel a baissé. la pêche de ce matin est bien maigre. on s'imagine la criée telle qu'elle se pratiquait, à hautes voix, il y a encore quinze ans. on peut facilement repeupler, s'entend en pensée, ces espaces frigorifiques des poissonniers, mareyeurs et autres travailleurs de la mer que l'on croise sur les documents photographiques. visages tannés. ici pas de peau de pêche. du sel cristallisé sur la nuque et aux avants-bras entourant fièrement le gros. et, chose qui paraît bête à reporter, on sent la mer. aujourd'hui la criée se fait via l'interface des ordinateurs. à savoir les enchères se pratiquent en descendant, le prix étant dégressif. petit tour dans les ateliers. je verrai comment on pile la glace en quantités, comment on découpe le requin, comment on pèse le bar de ligne, comment on emballe les pavés de saumon destinés aux grandes surfaces (à l'aide d'un gaz alimentaire), comment on prépare encore les sardines demi-sel, comment on nettoie les moules provenant des filières (sur des tapis roulants, au sortir des débyssusseuses). quand notre petit groupe se disperse, je retourne errer dans les chambres vides - que j'indiquerais volontiers à la photographe américaine Lynne Cohen. pour finir je croise un pêcheur de nuit. ses mains. parti à 3h, retour à 7h.

plus tard sur un chantier naval.

plus tard dans le marais aquacole d'Angoulins-sur-Mer. vu un magnifique Héron à front blanc et tout ébouriffé (il vient de pleuvoir). il m'a repéré, posant ma lunette d'approche devant la voiture. je prends les chemins ostréicoles. une Aigrette. un Étourneau sur son fil électrique. à la Pointe de la Belette je surprends une colonie de Bernache Cravant au repos. sur la Plage de la Platère, qui est un rivage rocheux, attendant la marée basse, dans l'ordre d'observation, un Courlis Cendré, deux Chevaliers Gambette, toute une colonie de Bécasseaux, quatre Grands Gravelots. quand le sable commence à se dégorger en déjections de vers marins, j'aperçois se remuer un grand nombre de Tournepierres à collier. plus loin je distingue de grosses taches blanches. des Tadornes de Belon.

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05/01/10

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